[vc_row][vc_column][vc_column_text]Jeudi 9/8 : Cela devait arriver un jour ! Après 12 semaines sans pluie, hormis une queue d’orage au milieu de l’Allemagne (c’était début juin…) , et malgré trois étapes consécutives en Hongrie, Autriche puis Slovénie où la promesse qu’ à coup sûr j’allais être rincé n’avait pas été tenue… cette fois, on n’y a pas coupé : les prévisions se sont réalisées… L’évolution du ciel le soir précédent à Gien ne laissait d’ailleurs que peu de doutes…
Départ, en ce jour de l’anniversaire de mon papa, à 9h30 avec Jacques comme copilote, après un petit déjeuner pris au Bar de l’Agriculture à Briare, où le barman était tellement avenant qu’il aurait mérité d’être belge… Départ sous la pluie. Trois épisodes marqueront notre étape, d’abord une heure de pluie bien droite dont le toit solaire nous protège, ensuite un quart d’heure de bruine chassée par le vent d’ouest qui nous transperce, enfin un quart d’heure de pluie fine au moment d’arriver… Sur cinq heures de vélo, c’eut pu être bien pire !
Autre conséquence, la recharge solaire étant très faible, hormis durant une demi-heure d’éclaircie, l’utilisation a elle aussi été modérée, ce qui a nécessité de compenser à la force des mollets…
Trajet sur de petites routes départementales bien sympathiques. On s’est même retrouvé dans Les Choux sans être pour autant perdus… Au km 40, je passe aussi la barre des 4.000 bornes !
Pendant ce temps Bernie visite (Montargis, la Venise du Gatinais, ou Souppe sur le Loing), nous dégotte un bar à Château-Landon qui accepte que nous pique-niquions, et fait les courses, notamment pour le dîner que nous prendrons pas dehors ce soir, mais au gîte du Moulin du Coignet où nous arrivons milieu d’après-midi pour la nuit, et où nous profitons d’un autre Jacques, Ouzi celui-là.
Journée particulière qui m’a ramené à un des fondements de mon voyage. Après avoir joyeusement résonné de la chanson « Singing in the rain », c’est un autre son qui rompt la quiétude du Trimobil, celui de la sonnerie d’un téléphone, pour une nouvelle moins joyeuse… Un décès d’un proche dans la famille de Jacques, du cancer… Attendu, certes, mais pas dans un laps de temps si court… Vie et mort continuent donc à cohabiter, parfois dans une même journée…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_masonry_media_grid element_width= »3″ grid_id= »vc_gid:1533863729221-d5c324a0-04fb-10″ include= »1330,1331,1332,1333,1334,1335,1336,1337,1338,1339,1340,1341,1342,1343,1344″][/vc_column][/vc_row]