[vc_row][vc_column][vc_column_text]Mardi 24 : Coucou de Bastia, où, pour votre prochaine visite, je vous recommande chaudement une boulangerie du centre. Non seulement parce qu’on y sert de la très bonne marchandise faite maison, non seulement parce que ce commerce de proximité et de quartier est tenu par des gens d’une gentillesse infinie, qui reçoivent plein de clients fidèles, mais aussi parce que chez Angeo, rue Notre-Dame de Lourdes (cela ne s’invente pas), on fait des miracles !
J’y suis arrivé tout groggy d’une très mauvaise nuit dimanche matin, parce que samedi soir, tout a failli basculer. Mon hôte n’avait pas bien compris mes besoins de stockage du vélo, et m’avait certifié d’un bon plan, qui s’est révélé foireux : l’entrée de l’immeuble était effectivement large, mais comme il ne s’agissait pas d’un accès véhicule à un espace intérieur, une voiture était garée devant, ne laissant que 80 cm de trottoir pour y accéder : impossible de passer le Trimobil. Il me fallait d’une part trouver, un samedi à plus de 21h, un espace provisoire en extérieur pour la première nuit, puis dimanche un espace définitif pour le reste du séjour.
Première conséquence: comme le vélo va rester à l’extérieur, au lieu d’y laisser la moitié non immédiatement nécessaire des bagages, je dois tout monter… au 6ème étage sans ascenseur, 129 marches, grimpées trois fois ! Ce que je fais après avoir mis le vélo devant un immeuble dans une impasse. Malgré l’effort, je décide, dégoulinant, de ressortir pour voir si je ne trouve pas une solution plus sécure. Le gardien de « L’hôtel des voyageurs » tout proche m’accorde un espace dans leur parking intérieur… Je suis soulagé et reviens donc chercher le vélo.
Et là patatras : au moment de rebrancher l’assistance électrique, ce que je fais quotidiennement, mais jamais dans le noir, je provoque un court circuit, avec feu d’artifice du 21 juillet dans le boîtier, après lequel plus rien ne fonctionne… Le parking est en contrebas de la route : si j’y conduis le vélo, je risque, privé d’assistance, de ne plus savoir l’en sortir : il restera donc dehors !
Imaginez ma nuit après cela, avec le vélo vulnérable, et sans savoir si je pourrai réparer, et pour cela joindre Guillaume de Declic-Eco à Martigues, tout concentré qu’il est sur le Sun Trip. A ce moment-là, la possibilité que mon voyage s’arrête à Bastia est réelle !
Dimanche matin, c’est donc tout groggy que je retourne au vélo avec ma boîte à outils… pour découvrir que le système s’était mis en sécurité, et que tout refonctionne : je n’en reviens pas. Seul un connecteur « anderson », qui a fait fusible et perdu la moitié de son métal, doit être remplacé, me conseille Guillaume toujours joignable !
De là, appétit retrouvé, je pars prendre le petit déjeuner, et le hasard m’amène chez Angeo où le papa, de service ce jour-là, à qui j’explique mon besoin, me dit « Je vois qui pourrait vous dépanner, il vient régulièrement chercher son pain, ce serait bien qu’il vienne ce matin »… Et qui fait son entrée 2 minutes plus tard au moment où la maman m’offre une part de son gâteau du jour ? Pierre, l’homme providentiel en question, qui accepte de suite l’hébergement…
Une nouvelle fois, à un moment de doute, ma route a croisé des personnes qui ont permis de remettre la machine en route. Merci, merci, merci ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_masonry_media_grid element_width= »3″ grid_id= »vc_gid:1532485027820-437258c4-517f-3″ include= »1059,1060,1061,1062,1063″][/vc_column][/vc_row]