[vc_row][vc_column][vc_column_text]Vendredi 10/8 : Une bonne nuit de sommeil au tranquille Moulin du Coignet nous permet d’être en forme pour cette dernière étape des quatre semaines de la liaison Rome-Paris.
Bernie et Jacques ont décidé de rester jusqu’au bout malgré les circonstances… Après un tour d’inspection du Trimobil et une mise à niveau de la pression des pneus, c’est le départ avec Jacques sous un soleil retrouvé dont les rayons matinaux ont permis une pleine recharge des batteries, pour une liaison de 76 kilomètres, dont on anticipe le côté urbain, et donc une circulation dense. Etape sous forme de gâteau « quatre quarts ».
Premier quart, après avoir démarré des environs de Nonville, effectivement située en pleine campagne, c’est la traversée de la forêt de Fontainebleau, très calme, mais avec du dénivelé et un trajet parfois sinueux, dont le château est rapidement visité par Bernie. Ce départ permet une mise en jambes sérieuse… même si Jacques se demande si c’est bien sérieux qu’une plaque de signalisation nous indique « Bourron-Marlotte »…
Deuxième acte, après le rond-point à l’obélisque à la sortie de la forêt, en route vers Melun, avec un premier passage de la Seine, et une première expérience d’une circulation dense, le long d’une départementale, la D306, aux vrais airs d’autoroute… puis en milieu urbain. Jusque Savigny-le-Temple, où pile à mi-parcours nous pique-niquons sur l’espace dédié du Décathlon, dont le trajet vélo prévoit la traversée du parking !
Troisième quart… surprenant. Alors qu’on pense entrer dans la circulation, le planificateur vélo a tracé une voie à travers le Val de Marne, où pendant 20 kms, on traverse sur des routes tranquilles de magnifiques villages… Lieusaint, Combs-la-Ville, Varennes-Jarcy, Perigny, Mandres-les-Roses, Villecresnes… C’est vallonné, avec de petits cours d’eau dans chaque fond : c’est ainsi qu’on passe le Réveillon, dont BFM Paris montre justement qu’il est quasi à sec…
Quatrième quart… il n’y aura pas de quatrième quart ! Alors qu’il reste 19,4 km, au moment de prendre la piste cyclable de la N19, sous le choc du passage de la bordure, la direction du Trimobil casse net ! Immédiatement, la pensée qui vient est de mesurer la chance que ce soit à 3 km/h, en s’écartant de la route, que c’est arrivé. Je n’ose imaginer le tableau si c’était arrivé à 35 km/h dans la descente vers le Réveillon !
Les pièces cassées sont démontées, le Trimobil est mis en sécurité chez des riverains bien sympa, Mr & Mme Rochet, et Bernie, à peine soulagée d’être bien arrivée à Montreuil en voiture un vendredi fin de journée, est rappelée pour nous emmener à notre hébergement… Dès ce vendredi, deux solutions sont mises en œuvre : d’une part les pièces sont commandées en Allemagne chez Trimobil, d’autre part un soudeur est localisé à Montreuil à deux pas, mais sans savoir s’il n’est pas en congés annuels.
Je mets entre parenthèses les problèmes ce vendredi soir, pour goûter dans Paris la soirée charnière qui est à la fois clôture de cette semaine à trois, avec Bernie et Jacques, que je remercie de cette présence, et le début de la semaine à deux, Sophie étant arrivée pile en même temps que nous pour prendre le relais.
Ce samedi, c’est donc l’incertitude avec deux grandes questions : la première : quand le Trimobil, qui n’a donc pas encore atteint le 5ème capitale, sera-t-il réparé ? La seconde : 4100 bornes, n’est-ce pas déjà suffisant ?[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_masonry_media_grid element_width= »3″ grid_id= »vc_gid:1534028915633-a72b1978-7bb1-8″ include= »1348,1349,1350,1351,1352,1353,1354,1355,1356,1357,1358,1359,1360,1361,1362,1363,1364,1365,1366″][/vc_column][/vc_row]