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Samedi 4/8 : Département 71 « Saône & Loire »… tout est dit !
A l’est la Saône, à l’ouest la Loire ; à l’est Mâcon, près duquel je suis ce matin, à l’ouest Paray-le-Monial, près duquel je suis ce soir. Parce que, après avoir serré au plus près Rhône puis Saône depuis lundi sur le trajet plein nord, il faut bien à un moment donné obliquer à gauche pour aller vers Paris. Et ce moment « donné », c’est aujourd’hui !
Et on a beau scruter, regarder, chercher… pour passer d’une vallée à l’autre, de 233m d’altitude au départ, jusque 263m à l’arrivée… il faut grimper puis descendre…
Départ un peu après 9h, et l’étape commence donc par… 25 kms d’ascension, jusqu’au Col des Echarmeaux à 712 mètres. Dans les premiers kilomètres, Route de Saint-Vincent à Quincié-en-Beaujolais, les Ets Mommessin, le premier fournisseur du père lorsqu’il a commencé l’importation en 1976.
Après 10 kms, cela se corse, et la montée se fait plus raide. Jusque là, comme l’ensoleillement est bon et la recharge est déjà de 150w, je tire 300w, et je peux encore faire varier les vitesses.
A hauteur des Ardillats, en plus petite vitesse, et même si mes jambes doivent produire 250w, 300w d’assistance en suffisent plus… il faut puiser plus profond.
Au lieu dit « Le Grand Chemin », arrêt obligatoire, l’équilibre charge-décharge est bon, mais la température des batteries est montée à 106°. Or dès 90° elles commencent à moins fournir d’énergie (et à 130° elles se mettent en sécurité).
Heureusement, le reste de l’ascension est moins raide ! Au sommet du col, au moment de basculer au km 25, le compteur affiche 552m grimpés, et deux heures déjà de pédalage.
S’ensuivent des kilomètres de descente, avec de temps en temps une reprise d’ascension, et c’est à un peu moins de 13h que je m’arrête, après avoir observé un premier château, celui de Grandvaux, pour déjeuner « complet » face au deuxième, le très beau château de La Clayette.
Km 46, 600 mètres d’ascension au compteur… je me remets en route, anticipant encore 150 mètres d’ascension. La facture sera plus salée, et avec 958 mètres escaladés au total, c’est la seconde étape la plus accidentée du voyage, après l’étape tchèque qui a dépassé les 1.000 !
Outre les toboggans qu’on observe bien sur la photo que Paul Weusten, un néerlandais bloggeur (https://herberg.wordpress.com/2018/08/04/taes/) installé dans la région, qui m’a flashé en bord de route, il y a eu aussi deux raidillons, heureusement courts, qui ont nécessité de tirer 1000w.
Après un passage pour remplir le frigo, il est 16h30 lorsque je rejoins, au km 79, le Bnb où je me pose ce week-end dans l’attente de Jacques et Bernie… Je suis bien plus frais que je ne l’aurais imaginé après 6 jours d’affilée de vélo, avec 474 kms parcourus dans la canicule. Je crois comprendre ce qu’un coureur du tour de France doit ressentir après la dernière étape de montagne…
Me voilà aussi à la moitié du trajet français, avec deux barres franchies : 20.000 m d’ascension totale et 200 heures de pédalage depuis le début… La semaine prochaine, après un week-end que je vous souhaite excellent, on commence par serrer la Loire au plus près !!!
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Bon retour vers le départ ? l’arrivée ? ;-))
Bravo pour le dépassement de soi, la détermination à vous « guérir ». Belle continuation.
Patricia
Merci beaucoup. Parcours extérieur et intérieur très intéressant…